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Séminaire de travail transdisciplinaire : la mondialisation à l’heure de Trump et de l’anthropocène : quelles (dé)régulations pour quel avenir ? Quels défis ?

Séance #1 : mardi 28 mars 2017, en présence de :
 Mélinda St. Louis, directrice des campagnes internationales de Public Citizen, spécialiste du commerce international
 Mehdi Abbas, chercheur Pacte-Cnrs et chercheur associé au CEIM

vendredi 17 mars 2017





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Elle portera sur l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche et son impact sur le commerce international et les espaces et logiques de négociation multilatéraux, régionaux et bilatéraux.

Présentation du séminaire général

Le Brexit et l’élection de Donald Trump marquent-ils la fin de l’expansion de la globalisation économique et financière ? Traduisent-ils un repli national-identitaire qui aurait vocation à se généraliser ? Ne sont-ils que des accidents dans "l’inexorable" intégration capitaliste mondiale ? Un peu des trois sans doute. Quoiqu’il en soit, le ralentissement de la mondialisation économique - entendue comme l’accroissement de la part du commerce international dans le PIB mondial - n’est pas nouveau. Il s’observe depuis la crise de 2008, alors que la financiarisation de l’économie mondiale tend encore à s’accroître. Néanmoins, ces deux évènements majeurs ébranlent autant le régime actuel de (mal)gouvernance de la globalisation économique et financière que les promesses utilisées jusqu’à satiété pour justifier les politiques de libéralisation de ces quarante dernières années. Les nombreuses incertitudes rendent difficile toute prévision sereine des formes que pourrait prendre la (dé)globalisation et de la façon dont elle accompagnera, encouragera et/ou s’opposera aux nationalismes et replis ethno-confessionnels. Incertitudes auxquelles correspond un moment particulier de l’histoire humaine où l’extrême gravité de la crise écologique générée par les activités humaines (réchauffement climatique, perte de biodiversité, pollutions en tout genre, etc) exige une profonde transformation de nos imaginaires collectifs et une réaction multilatérale déterminée en mesure de réorganiser en profondeur le régime d’accumulation capitaliste mondial, ses soubassements énergétiques et ses modes de distribution des richesses. L’étau que forment Trump et le Brexit d’un côté et l’anthropocène de l’autre apparaît difficile à desserrer. Tant sur le plan théorique que pratique. C’est pourtant nécessaire et, sans aucun doute, urgent.

Peu aidés en ce sens par le contenu du débat public, nous proposons un séminaire de travail qui vise à mobiliser des apports provenant de plusieurs disciplines et espaces de production d’expertise (académique, associatif, etc) afin d’évaluer conjointement la situation et établir des pistes d’approfondissements et de réponse. Ce séminaire s’appuiera sur un cycle de rencontres régulières, dont les sujets seront précisés au fur et à mesure de l’avancée du travail et pourront être introduits par une présentation d’un ou plusieurs articles, livres ou réflexions spécifiques. Il visera à dégager les éléments théoriques, pratiques, stratégiques, politiques permettant de nous faire progresser collectivement. Si ce séminaire de travail n’est pas organiquement rattaché à une organisation en particulier, il n’en reste pas moins situé et connecté au travail d’expertise critique mené depuis de nombreuses années à propos de l’OMC, de la Banque Mondiale, de l’ONU et plus généralement à propos des accords bilatéraux, régionaux ou multilatéraux en matière de libre-échange, d’investissement ou d’environnement.

La participation au séminaire de travail est ouverte, mais il est demandé de s’inscrire et de faire savoir à qui vous souhaitez transmettre l’invitation, pour des raisons de capacité mais aussi parce que nous souhaitons que cela reste un cadre de travail paisible et bienveillant. Il est probable que ce séminaire de travail conduise au besoin d’organiser des événements publics et/ou publications qui bien-entendu seront diffusés plus largement.

Équipe d’animation provisoire du séminaire :
 Amélie Canonne, présidente de l’Aitec, spécialiste des politiques internationales du commerce et de l’investissement ;
 Maxime Combes, économiste et membre d’Attac France, en charge du suivi des négociations internationales sur le climat ;
 Nicolas Haeringer, chargé de campagne à 350.org, spécialiste du mouvement altermondialiste.

Contacts :
01 43 71 22 22 - alexis.aitec@reseau-ipam.org