AITEC
Bouton menu

Plate forme d’échange d’expériences Brésil-France

Publié par , le 9 mars 2007.





Partager :

bouton facebook bouton twitter Bouton imprimer

Lors du Forum social mondial de Porto Alegre de janvier 2003, l’Association brésilienne des organisations non gouvernementales, ABONG, et Coordination SUD, ont signé un accord de coopération de trois ans, soutenu financièrement par le ministère français des Affaires étrangères, pour renforcer les mouvements citoyens qui s’attaquent aujourd’hui aux problèmes sociaux et environnementaux de ce début de siècle. Les deux collectifs réunissent 250 Ong au Brésil et 120 en France.

Coordination SUD et ABONG ont souhaité décliner en quatre temps la célèbre formule « un autre monde est possible », des forums sociaux :

 une autre ruralité est possible, où l’agriculture familiale a toute sa place, où les paysans innovent, où les logiques de l’agro-exportation ne font plus la loi ;

 une autre urbanité est possible, où les habitants contribuent à la construction de leur cadre de vie, ont un meilleur accès au logement et au foncier, expérimentent la démocratie participative, etc...

 une autre économie est possible, basée sur les principes de l’économie solidaire, des finances solidaires, du commerce équitable, etc ;

 d’autres régulations internationales sont possibles, par la mise en œuvre d’une « diplomatie non gouvernementale » dans le cadre de laquelle la société civile tente de peser sur les grandes négociations internationales concernant le commerce, l’environnement, etc.

C’est autour de ces quatre volets (rural, urbain, nouvelle économie et international) que s’est construite la collaboration entre les deux plates-formes, qui porte non sur des projets ou des actions locales, mais sur un processus d’échange.

Ce programme d’échanges est animé par une ONG chef de file pour chaque volet dans chaque pays : POLIS et l’AITEC pour l’urbain, le CETAP et le GRET pour le rural, la FASE et Coordination Sud en direct pour l’économie solidaire. Chaque chef de file mobilise les ONG intéressées à se joindre au travail dans chaque pays, et les priorités sont déterminées conjointement de part et d’autre. Concrètement, l’échange se traduit par :

 un effort de capitalisation d’expérience par lequel les ONG communiquent aux autres les leçons de leurs pratiques et de leurs méthodes d’intervention. Des fiches d’expérience, de proposition, de mise au point conceptuelles sont rédigées de part et d’autre, constituant progressivement une base de données commune aux deux collectifs ;

 des échanges de stagiaires et de personnes ressources, la construction d’outils d’échanges via Internet (dans le cadre du présent site), des bulletins d’information mensuels, des publications ;

 enfin, des rencontres et séminaires de concertation, au cours desquelles les partenaires échangent leurs expériences, identifient leurs positions respectives et construisent des programmes communs pour se renforcer mutuellement et contribuer à l’évolution des politiques publiques.