AITEC
Bouton menu

Villes et alternatives citoyennes

Publié par AITEC, le 4 octobre 2007.

Droit au logement et droit à la villeExpertise citoyenneMouvement social et citoyenMunicipalismeCollectivités locales



Partager :

bouton facebook bouton twitter Bouton imprimer

CA - juin 2007

Capacité politique des villes pour construire des alternatives citoyennes.

3 raisons pour debatre de cette question :

1- un enjeu important autour des municipales. Rôle du débat au moment des municipales pour la construction d’alternatives ? Construction d’alternatives à l’échelle locale. Réfléchir à des initiatives autour de ces questions. Offrir une perspective politique dans un moment pas très joyeux…

Chaque chantier de l’Aitec : question des marges de manœuvre et du role du local est posé : réunion de Resol, débat sur le logement (rôle de l’Etat nationale, régulation au niveau local), chantier SP (d’autres pratiques et modes de régulation au niveau local).

2- Au travers de l’ensemble des thématiques : quels sont les problématiques transversales qui peuvent émerger ?

3- Prendre le temps d’organiser des débats et de dépasser les discours clichés et angéliques sur « le local est le lieu des alternatives ». Discours non rénové. Y a t il une autonomie du local ? Une contribution du local ? Les collectivités locales se mettent hors-la-loi, arrêtés anti expulsion, anti-coupure.

N. G

Solidaire travaille sur le réseau SP, tous les ans au salon des maires, les postiers distribuent leur tract, l’énergie le leur etc. Une idée : prendre un stand dans le salon des maires pour faire des débats. Acte politique. Ce que l’Aitec peut faire là-dedans : débat sur fiscalité locale, sur l’eau, sur l’énergie, tout ce qui faut pendant 3 jours. 25000 euros à trouver.

JP T

L’aitec est prêt à appuyer.
Pour faire des « coups » par rapport aux collectivités locales c’est le bon lieu…

E H

Dans Aitec il y a international. D’élection en élection on se fait embarquer dans le bocal. On travaille et on se fait récupérer.
Le thème ne prend pas de distance…

J-Y B

Je ne suis pas élu majoritaire. Etre élu dans une ville de 45000 habitants (Meudon) n’est pas si négligeable. Expérience depuis les années 80. Fin 88 les militants de la ville (fcpe, syndicalistes) ont décidé de créer la notion de « citoyen » parce qu’ils n’étaient plus dans les partis. Se sont présentés avec les écolos. Pétition d’appel aux habitants pour une mobilisation citoyenne. Premier résultat en 89, 9,5%, le slogan : « la politique ce n’est pas le monopole des partis ». Division en 91 pour ou contre la guerre en Irak puis reconstruction.

95, 6 ans après, proposition d’accord avant avec les socialistes : direction de la liste plus partage 50/50 : 4/5 élus citoyens mais minoritaires dans la ville (44%)

2001, nouvelles demande (Zebda, motivé-e-s…) mais le PS refuse l’alliance : 15% de place à la fin de la liste. 13% : 2 élus.

Citoyens Unis de Chatenais Malabry : épluchent les comptes de la mairie, tiennent le haut du pavé. C’est le point de démarrage mais ensuite, organisation de débats.

Idem à Vanves, à Antony. A Vanves les citoyens étaient au départ les non inscrits. Envoi 2 citoyens chez les Verts. L’un est au CR, l’autre est secrétaire fédéral des Verts.

En septembre 2001, regroupement de toutes les listes émergentes. Mais ça n’a rien donné après… Idée qu’un parti peut se construire par la base fait peur.

En 2001 : 2 élus à Meudon. Bataille sur le PLU. Luttes urbaines anciennes, ont fait eux même un questionnaire (500 réponses), réunion publiques, expertise de Raoul Pastrana.

Le fait d’être minoritaire : ceux qui exerce le pouvoir, UDF moi, du fascisme mou… se laissent guider par les services techniques.

On peut avoir une influence si on apporte une contre-expertise.

Légitimité issue de l’élection.

Beaucoup de plaisir à faire tout ça mais aujourd’hui une vraie fatigue. Les alliances vont être difficiles avec le PS. Ca va être un champ de bataille encore une fois. Il n’est pas sur d’avoir l’envie et les troupes rajeunies…

Question : a-t-on besoin du mandat électif pour faire des choses, quand on est acteur ? En plus tout se passe aujourd’hui dans la communauté d’Agglo. Multiplicité d’externalisation et de délégation des SP.

EN 2007 : pas encore en ordre de bataille.

R P

Pour les habitants lambda la consommation de services est un repli par rapport à l’absence d’autres propositions. Quand on peut formuler un projet qui a des racines sérieuses, on peut porter loin le projet.

Ne pas s’opposer, constituer le projet. A l’échelle d’un atelier local, les élus sont obligés d’adhérer et de récupérer le projet.

JPT

Réforme des permis de construire par Borloo, on a restreint les possibilités d’être contre les permis de construire sous prétexte de lutter contre les personnes qui bloquent les projets de logements sociaux

E C

Question transversale : question de la démocratie locale. Au niveau de la démocratie participative, l’écueil : la difficulté à traduire en projet politique ce qu’on a entendu. Espace de débat, espace des techniciens : il faut mener une coopération si on sait que ce qu’on va dire sera transformé politiquement. Limite du rapport à l’action politique.

Perspectives théoriques à travailler, sur la recherche et sur l’action.

Notion du temps : écouter, puis programme, puis y revenir, c’est soutendu par un projet politique partagé.

F N B

Toute traduction en projet pose ce problème : comment traduire des intentions en action ? La seule façon de travailler : « recherche-action » les mettre en place véritablement ! Attention aux mots, s’y mettre vraiment ! Il y a des temps de projets qui ne peuvent se résoudre en 24 ou 36 mois, ils doivent être observés sur le long et le court terme.

Ce n’est pas l’apanage du projet politique.

G M

Question du point de vue de l’aitec : l’expertise engagée.

Il est important de ce dire qu’on intervient en situation. Il y a des situations différentes par rapport à une collectivité locale :

 dans le cas que Jean-Yves à présenter c’est la question du rôle de l’expert dans l’opposition municipale : il apporte une expertise de résistance (pas de projet) du coup il faut parfois y aller, mais pas toujours.

Il y a des pratiques de résistance : contre-projet pas à réaliser mais pour montrer qu’autre chose est possible.

 expertise de mise en œuvre quand des équipes ou des citoyens se retrouvent en situation de faire passer les projets : faire jouer l’émulation des nouvelles pratiques. Par exemple Resol sur les marges de manœuvre (intégration des DESC dans une gestion urbaine, cf exemple de Lille)

 3ème niveau d’expertise : Définir les cadres de dépassement de situations et de contradictions : travail sur l’AGCS. Nous pouvons penser les propositions qui définissent le cadre général dans lequel des nouvelles formes d’expertises sont possibles. Par exemple lancer une campagne sur la responsabilité sociale et environnementale des territoires.

JPT

Sur la fatigue des militants. Exemple des Groupes d’actions municipaux à Grenoble (GAM), dans leur histoire : importance des traces que ça a laisser sur les alternatives. La période actuelle est différente.

Aujourd’hui on est plus sur des mouvements non municipaux qui pourraient s’inscrire dans un cadre municipal. Comment les inscrire ? Sur ces questions des thèmes émergent pour construire des alternatives

 Question de la garantie des droits (au logement)

 SP locaux. La ville est autorité concédante et il y a peu d’expertise citoyenne sur ces questions. Question des externalisations.

 action économique des villes en tant qu’acheteur public, dans son rapport à l’économie sociale et solidaire

 discrimination, transport

 démocratie locale, démocratie représentative… débat qu’il faudrait mener avec l’Adels.

JFT

Une hypothèse dans un travail sur le Puca sur l’existence d’une centaines de notables dans chaque villes qui sont membres d’associations qui sont au conseil municipal, il font tout : l’expertise, la contre-expertise, la militance, la contre-militance…

Militance formée d’un nombre fini de personne : un défi, briser ce cercle de notable.

L S

Plus par l’école et les parents d’élèves…

JPT

Est-ce qu’il n’y a pas des idées : création d’un groupe d’évaluation citoyen autour des thèmes que l’on a abordés.

J-Y B

En 6 mois, constitution de 2 comités de vigilance : un RESF en route, un autre pour les expulsions dans les HLM. Jusqu’à présent l’info remonte.

JPT

Une initiative transversale à la rentrée.

A C

outil d’interpellation : de qui ? Sur des thématiques qui nous sont chères. S’inspirer de ce qu’a fait le CRID pendant la campagne.

G M

On peut faire ce qu’on a fait en 95 en interpellant le mouvement syndical.

On devrait dire "c’est bien les mouvements citoyens locaux mais croyez vous qu’on peut être citoyen sans s’occuper de la discrimination, de la précarité, des expulsions, des thèmes marginalisés qui sont renvoyés à des associations spécialisés

A

A Cuf nous partons des enjeux internationaux. L’enjeu pour l’élu est de construire le lien entre les relations internationales et les questions locales : éducation au développement, coopération au développement



Sur le même thème

Droit au logement et droit à la ville

Webinaire : comment le capital financier transforme nos villes et comment nous pouvons le combattre !

Droit au logement et droit à la ville

Une mise en place tardive et inefficace des politiques de lutte contre le sans-abrisme en Grèce

Droit au logement et droit à la ville

Découvrir la ville sans la consommer ou comment ne pas être une touriste

Droit au logement et droit à la ville

Retour sur la rencontre de la Coalition (EAC) : compte rendu, positions de soutien et premiers retours