AITEC
Bouton menu

Atelier : Penser le Grand Paris à partir des périphéries ?

Publié par , le 4 avril 2008.

Collectivités localesGouvernanceVilleDroit au logement et droit à la ville



Partager :

bouton facebook bouton twitter Bouton imprimer

La prochaine séance du groupe de travail aura lieu le lundi 24 novembre à 18 heures, à l’Aitec, 21ter rue Voltaire. Nous y discuterons d’un premier document, en cours de rédaction, faisant une première synthèse, à partir de nos travaux, des grands enjeux auxquels doit répondre une alter-métropolisation et les critères sur lesquels évaluer les projets en cours.

ADELS : Dans le cadre des XIème Rencontres de l’ADELS, le groupe de travail anime un atelier le samedi 29 novembre à 15h intitulé "Les citoyens face à la métropolisation - l’exemple du Grand Paris : quelle place pour les citoyens dans la métropolisation pour qu’elle rime équité sociale et territoriale ?".

Retrouvez toutes les informations concernant les rencontres de l’ADELS sur le blog : http://11erencontres.wordpress.com/

******

Retrouvez ci dessous l’historique du groupe de travail ainsi que les comptes rendu :

Nous proposons de reprendre la discussion en inversant la proposition :
"réfléchir au devenir du Grand Paris à partir de ses périphéries".

 Les projets de Grand Paris et nos marges de manoeuvre à court et moyen termes
 Quelles sont les questions que nous voulons voir émerger ? comment souhaitons nous travailler avec d’autres partenaires ?

 21 avril : réunion du groupe de travail Aitec
 23 mai : Echanges avec Patrick Braouzec
 18 Juin : La région métropolitaine face au défi environnemental. Séance introduite par Clément Cohen.
 7 juillet : La gouvernance des grandes métropoles. Echanges avec une équipe de 4 chercheurs canadiens travaillant sur une étude comparative "Montréal, Toronto, Frankfurt, Paris".
 15 octobre : La région métropolitaine face aux questions foncières et aux mécanismes économiques de construction du cadre bâti. Séance introduite par Vincent Renard.
 22 octobre : La région métropolitaine face aux enjeux de démocratie. Séance introduite par Serge Depaquit (ADELS).

Paris bouge-t-il ? Questions présentes et futures de la mégapole francilienne autour du SDRIF....

C’est à pied que les matrones allèrent chercher le Boulanger au château de Versailles, en ascenseur que les Japonais se hissent au faîte de la Tour Eiffel depuis 1900, en RER que les jeunes banlieusards se rencardent à Châtelet depuis la principale réalisation du Schéma directeur de la Région parisienne de 1960 et la petite reine veut aujourd’hui rafler la vedette au tram des maréchaux.

Les bagnoles, qui brûlent épisodiquement en banlieue, restent les privilégiées de l’ère pompidolienne, semblent être devenues aussi évidemment nécessaires qu’une paire de baskets. Ces moyens de mobilités choisies ou contraintes, qui ne sont plus pendulaires mais tracent des parcours dans le territoire de l’agglomération, répondent aux mutations en cours dans la capitale française.

En premier lieu, le marché du logement et la vigueur de la rente foncière, avec tous les palliatifs des politiques d’habitat social et les mouvements de populations, modifient profondément l’accès à l’espace résidentiel. Les investissements publics et surtout privés dans les services urbains viennent renforcer une différenciation sociale des espaces de vie. Mais surtout, les mutations économiques impliquant redistribution des rôles et localisations entre communes mère, périphériques et secondaires affectent le marché du travail.

En toile de fond, c’est du pouvoir de commandement de Paris sur la France autant que de l’insertion de cette dernière dans le concert mégapolitain et dans la nouvelle économie mondiale qu’il est question. Les questions d’urbanisme ou d’ordre culturel ne sont pas étrangères à ce débat, qui est aujourd’hui dangereusement contaminé par des considérations de politique politicienne.

Il est de notre ressort de reposer les dimensions techniques de ce débat sur le "Grand Paris", en partant non pas du centre de Paris, mais du vécu de ses habitants et des périphéries. Ce pourquoi nous vous invitons a rejoindre le groupe de travail.