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Le rôle des amicales de locataires dans les projets de rénovation urbaine

Publié par , le 26 janvier 2009.





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Le jeudi 22 janvier (19h)

Présentation :

Cet atelier urbain pose la question de la place des associations de défense des droits des locataires dans les projets du programme national de rénovation urbaine. Présentes dans la grande majorité des sites, ces comités et amicales sont des interlocuteurs clef, pour le bailleur et les pouvoirs publics, dans les dispositifs de communication des projets de rénovation urbaine pour les habitants ou dans les processus de concertation.

Les associations de locataires, regroupées au sein fédérations ou confédérations d’associations (CNL, CGL, CLCV, CSF...) défendent les droits des locataires, des usagés et des familles. Ces associations trouvent leurs racines dans le mouvement revendicatif, dans le christianisme social, dans le mouvement familial ou encore dans les associations de consommateurs. Elles sont présentes dans les conseils d’administrations des bailleurs sociaux et sont au niveau national des partenaires représentatifs reconnus par la loi. Les fédérations ont une certaine influence au niveau national ou départemental. Les comités locaux sont généralement de petites structures, composées de bénévoles, mobilisant une part limitée des locataires, qui continuent d’avoir une présence sur les sites en menant des permanences régulière d’information.

Nous chercherons à déterminer leurs rôles et leurs positionnement vis à vis des autres acteurs des projets ANRU et vis-à-vis des habitants. Souvent critiquées de « confisquer la parole », les associations de locataires n’en sont pas moins des acteurs incontournable dans la mobilisation des habitants notamment grâce à leur connaissance des problématiques quotidiennes liées au logement. Des expériences de professionalisation des associations de locataires existent. Leurs actions sont parfois contractualisées par les pouvoirs publics, qui a pour conséquence leurs rapprochements avec l’intervention sociale et territoriale, palliant ainsi le manque des travailleurs sociaux sur le volet logement et urbain.

Une très grande différence peut exister entre les associations de locataires, selon le contexte local et ses racines historiques, entre le familialisme et le mouvement renvendicatif, ce qui rend difficile une pensée stratégique globalisante concernant cet acteur. Nous proposons donc de réfléchir à cette question à partir d’une expérience locale, l’amicale des locataires des Bougimonts, créée récemment à la suite de l’annonce d’un projet de Rénovation Urbaine sur plusieurs quartiers des Mureaux (78). Miguel Angel Sevilla, auteur de la pièce de théâtre « l’Amicale de Locataires » portera un regard critique, drôle et créatif. Notre atelier sera marqué par la présence d’Aminata Koné, secrétaire générale adjointe de la Confédération Syndicale des Familles et membre du Comité d’Evaluation et de Suivi (CES) de l’ANRU.