Fresh water : a hot business - Expériences, luttes et alternatives au pouvoir débordant des multinationales de l’eau
Publié par , le 9 mars 2012.

Droit fondamental inscrit au fronton des Objectifs du millénaire pour le développement, l’accès à l’eau potable (plus de 20 litres par jour et par personne à moins d’un quart d’heure de marche) restait toutefois, en 2010, une fiction pour près d’un milliard d’êtres humains.
En effet, loin d’être érigée en droit, l’eau est devenue un bien marchand comme un autre, privatisé à des fins commerciales voire spéculatives, avec la bienveillance des législateurs.
Bienheureux le consommateur solvable vivant dans une zone jugée rentable, malheur aux centaines de millions vivant dans les banlieues des grandes métropoles, dans des zones rurales dont le raccordement aux réseaux est trop couteux ou à proximité de gisements miniers ou énergétiques lucratifs. Car surtarifications, coupures, pollutions, gaspillages ou détournements des ressources n’empêchent guère les gouvernements européens, chinois ou nord-américains de dormir. Bien au contraire il importe surtout de défendre la compétitivité de leurs entreprises et de consolider leurs clientèles électorales.
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Des exemplaires imprimés seront disponibles au Forum alternatif mondial de l’eau de Marseille, au Docks des Suds du 14 au 17 mars 2012.