Renforcement des partenariats de l’AITEC avec les collectivités locales
Publié par AITEC, le 4 octobre 2007.
Ca du 14 décembre 2006
Intervention synthétisée de Gus Massiah
Resituons le FAL sur une période longue
L’intérêt du travail avec les collectivités
La représentation dominante de la transformation sociale repose sur 2 modèles : Les entreprises / L’Etat et l’administration
Ces 2 acteurs ont chacun leur logique : efficacité et rentabilité d’une part, institution et durée de l’autre.
La démocratie aujourd’hui est une recherche d’équilibre entre ces 2 pouvoirs. Cependant 2 nouveaux acteurs émergent :
– Le mouvement social
– Les collectivités locales / Mouvement municipal.
Ces acteurs posent la question déterminante du rapport local/global et une réflexion sur la démocratie. Comment construire une alliance stratégique entre associations et collectivités ?
Les collectivités sont devenues des acteurs internationaux
1980’s : tentative de marginalisation du système des Nations Unies (notamment par l’invention du G7.
Les pays hors G7 et la bureaucratie de l’ONU cherchent alors une alternative : invention des conférences mondiales des Nations Unies et recherche de l’alliance avec les grandes ONG (environnement à Rio, Droits à Vienne, Femmes à Pékin, Population au Caire, Habitat et ville à Istanbul où les collectivités locales décident de s’affirmer comme acteurs internationaux : création de CGLU).
Au milieu de 4 types d’expertises (Etat, entreprise, municipalités, mouvement associatif) la raison d’être de l’Aitec est de contester le monopôle de l’expertise dominante.
Quelles stratégies ?
– Investir la coopération décentralisée. Y faire entrer le tissu associatif pour interroger le partenariat. La coopération n’est pas ville/ville elle doit être de territoire à territoire (donc avec les associations présentes sur les territoires). D’où l’importance de l’existence sur les territoires de collectifs associatifs autonomes ou les associations ne sont pas "enfermées" comme elles pourraient l’être dans des collectifs multi-acteurs (par ailleurs très intéressants).
– Entraîner les collectivités dans les espaces internationaux du mouvement alter. FSM, FSE, Forum nationaux et locaux. Fal/Falp, Collectivité hors-AGCS…
– Inscrire la solidarité internationale dans les politiques locales.
– Participer à la définition d’une politique locale de solidarité internationale
L’Aitec : Quelle expertise ?
– Au niveau local construction d’une alternative au néo-libéralisme (marché intérieur…)
– Idée de l’accès aux droits pour tous
– Rapport démocratie participative / associative
– Expérimenter des propositions du mouvement alter. "C’est pas la croissance qui permet de lutter contre les inégalités, c’est la lutte contre les inégalités qui permet de définir un nouveau type de croissance."
– Accès aux services, développement des Services publics locaux
– Production de richesse, emploi, revenus, passent par le développement local, maîtrise des marchés et emplois public. Question de l’environnement et des écosystèmes locaux, du logement, de la coopération décentralisée
– Les cadastres, agenda 21 locaux, budgets participatifs, compta locale, planification, inclusion sociale : Il existe déjà des alternatives en cours, des politiques mises en place au niveau local