Accords de libre échange approfondis et complets entre l’Union Européenne et l’Égypte : quels sont les enjeux ?
Les soulèvements qui ont eu lieu place Tahrir et partout en Égypte en janvier 2011 ont été largement alimentés et encouragés par des difficultés économiques chroniques et par le manque critique d’opportunités pour la jeune main-d’œuvre égyptienne qui en découle.
Depuis la révolution, l’économie égyptienne a été ralentie et perturbée à maintes reprises du fait de l’instabilité politique. L’économie a été contractée de 0,6% en 2011, freinée par le vif déclin des investissements, et du tourisme.
Les investissements fixes ont chuté de 15% en 2011, et ne progresseront probablement pas en 2012. De plus, le tourisme a chuté brutalement en 2011 alors qu’il est l’un des directeurs de l’économie, et n’a montré que de modestes signes d’amélioration au premier trimestre 2012.
C’est dans ce contexte politique et économique compliqué que l’Union européenne a entamé des négociations en vue d’un accord de libre-échange avec l’Égypte, mais aussi la Tunisie, la Jordanie et le Maroc.