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Suivi de l’accord de libre échange UE-Colombie : témoignage de la société civile colombienne à l’Assemblée nationale

Publié par AITEC, le 9 avril 2015.

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Suivi de l’application provisoire de l’accord de libre échange UE Colombie

Témoignage d’une délégation de la société civile colombienne à l’Assemblée Nationale organisée par l’Aitec

Le 5 mars 2015

Depuis plusieurs années, les sociétés civiles européennes et d’Amérique centrale avertissent les députés et gouvernements du danger que représente l’ALE UE-Colombie Pérou, en particulier sur les droits de l’Homme, les droits sociaux, les droits des peuples autochtones et des paysan-ne-s, l’environnement, et l’intégration régionale de ces pays (voir ici).

Après l’entrée en vigueur provisoire de l’accord au 1er août 2013, les interrogations sur le respect des droits de l’Homme, la clause sur la démocratie ainsi que le chapitre sur le développement durable sont toujours aussi préoccupantes du côté de la société civile des deux côtés de l’Atlantique. Même si une « Feuille de route » a été mise en place par la résolution 2628 du Parlement européen, exigeant du gouvernement colombien qu’il s’engage à respecter les clauses « Droits de l’Homme et Développement durable »(1), quel a été le suivi de ces questions cruciales dans le contexte colombien ? La Commission et le gouvernement colombien ont-ils respectés les engagements qu’ils ont pris et qu’ils brandissaient comme les étendards de la crédibilité de cet Accord de libre échange largement et longuement critiqué par les sociétés civiles ?

Alors que les exportations colombiennes vers l’UE ont augmenté de 15 % depuis la mise en oeuvre provisoire (ce qui ne constitue pas forcément un lien de causalité), 70 % de ces exportations sont constituées de matières premières dont principalement du charbon, dont la production a des conséquences catastrophiques sur l’environnement et les droits humains.

Aujourd’hui, la France, la Grèce, l’Italie la Belgique, la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie n’ont pas encore ratifié l’Accord. Il reste donc encore une possibilité de faire marche arrière et d’empêcher l’instauration sur le long terme d’un accord néfaste.

Lire la suite des témoignages ici

(1) L’existence même de la feuille de route révèle l’inefficacité des chapitres sur le développement durable et les Droits de l’Homme, absolument non contraignants.
Pour une analyse complète du suivi de a feuille de route voir ledocument de l’Escuela Nacional Sindical. (en espagnol)
https://magic.piktochart.com/output/4713698-informe-hoja-de-ruta-2015#
https://www.tresor.economie.gouv.fr/File/390645

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