Un tour de magie qui ne change rien à l’économie générale de l’accord UE-Mercosur
Révélations : Le document que la Commission européenne propose afin de ressusciter l’accord UE-Mercosur a fuité dans la presse et l’économie générale de l’accord reste totalement inchangée.
Les organisations de la société civile dénoncent l’opacité, le secret et le manque de transparence avec lesquels la Commission européenne tente de ressusciter l’accord UE-Mercosur
La Commission européenne et plusieurs Etats-membres de l’UE souhaitent profiter de l’élection de Lula au Brésil pour ressusciter l’accord de libéralisation du commerce entre l’UE et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay). Depuis 2019, ce projet d’accord avait de fait été gelé en raison de la mobilisation de la société civile dénonçant ses conséquences tant sur le plan écologique et social, qu’en termes de violations des droits humains, et en raison de la situation politique au Brésil. Mais le processus de finalisation et de ratification de l’accord va reprendre au premier semestre 2023. Le collectif Stop CETA-Mercosur (https://www.collectifstoptafta.org/), auquel participe l’Aitec, appelle les organisations de la société civile, les citoyennes et citoyens, les collectivités territoriales et les élus à se mobiliser pour l’empêcher.
Pas une semaine ne passe sans que la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA) ne soit présentée, aussi bien à Paris qu’à Bruxelles, comme une menace sérieuse. A l’occasion de nombreuses réunions entre officiels européens et américains, d’importantes organisations de la société civile des États-Unis et de l’Union européenne ont publié une lettre ouverte aux dirigeants de l’UE et des Etats-Unis pour les appeler à donner la priorité aux objectifs climatiques plutôt qu’à des règles commerciales dépassées.
La France a officiellement notifié sa volonté de retrait du Traité sur la charte de l’énergie (TCE), qui sera effective dans un an. Une vingtaine d’organisations françaises de la société civile appellent le gouvernement à oeuvrer pour un retrait conjoint et coordonné de l’ensemble des Etats européens et de l’UE de ce traité si nocif.
La Commission européenne a annoncé ce vendredi 9 décembre avoir finalisé les négociations pour un nouvel accord de libéralisation du commerce et de l’investissement entre l’UE et le Chili. Présenté comme un levier de croissance économique et d’accès privilégié pour l’UE aux matières premières exploitées au Chili (lithium, cuivre...), cet accord vient approfondir la mondialisation néolibérale et productiviste pourtant source d’aggravation des nombreuses crises actuelles et vivement rejetée (...)
210 organisations de la société civile appellent les gouvernements et les décideurs européens à s’opposer à la démarche de la Commission européenne visant à accélérer la ratification et la mise en oeuvre les accords de libéralisation du commerce entre l’UE et l’Amérique latine en contournant les parlements nationaux et en supprimant le droit de veto des États membres : « Non à ce coup de force antidémocratique ».
"C’est un moment historique pour le climat : c’est l’une des toutes premières fois que des règles ou institutions nés avec la mondialisation sont officiellement reconnues comme antinomiques avec la lutte contre le réchauffement climatique."
Dans une déclaration rendue publique à l’occasion de la COP27, plus de 380 organisations de la société civile d’une soixantaine de pays du monde entier, dont 25 organisations françaises appellent les gouvernement à mettre fin aux mécanismes ISDS qui menacent directement les objectifs climatiques mondiaux