Le 31 juillet, le parlement chypriote a rejeté le CETA à une écrasante majorité : 37 députés ont voté contre, et seulement 18 pour. C’est une victoire pour les opposant.e.s au CETA mobilisé.e.s depuis des années.
Ce 23 juillet, des militant.e.s de Greenpeace France, de la Confédération Paysanne et d’Attac France ont recouvert les permanences des députés ayant voté en faveur du CETA avec des affiches "Hypocrite du climat" et "CETA ou climat, vous avez (mal) choisi".
Ce samedi 22 février, 50 militant·e·s d’Action Non-Violente COP21, d’Attac, de la Confédération Paysanne, des Amis de la Terre et d’Extinction Rebellion, ont organisé une opération de mobilisation contre le CETA [1] au salon de l’agriculture, avec le soutien du collectif « Stop TAFTA/CETA ».
Alors que le vote sur le CETA n’est toujours pas inscrit à l’ordre du jour du Sénat, les commissions des affaires européennes, des affaires étrangères et des affaires économiques vont auditionner Isabelle HUDON, ambassadrice du Canada en France, sur la mise en oeuvre de cet accord, ce mercredi 5 février 2020 à 16h30. Le collectif Stop CETA qui mène depuis des années, avec d’autres organisations, un inlassable travail d’interpellation, de plaidoyer et de mobilisation à ce sujet, interpelle les Sénatrices et Sénateurs dans le courrier suivant afin de rappeler combien "le CETA fait peser de lourdes menaces sur le monde agricole, la santé, l’emploi, les services publics, la démocratie ou encore l’urgence climatique".
Quelques jours après l’annonce d’un accord politique sur la finalisation des négociations commerciales entre l’UE et le Mercosur et à la veille de la présentation en Conseil des Ministres du projet de loi de ratification du CETA, défenseurs de l’environnement et des droits humains, professionnels des filières d’élevage, associations de consommateurs et syndicats de travailleurs, représentant 72 organisations, écrivent aux Députés et aux Sénateurs français pour leur demander solennellement de ne pas ratifier l’accord de commerce et d’investissement entre l’UE et le Canada.
Le nouveau rapport de l’AITEC « Collectivités locales, reprendre la main, c’est possible ! Politiques publiques de transition démocratique et écologique : résistances et alternatives locales à la libéralisation » se fonde sur une enquête approfondie menée en 2017 auprès d’élu-e-s, d’agents territoriaux, et d’acteur-trice-s du monde associatif. Il met en avant des politiques publiques locales alternatives, plus démocratiques, plus justes et plus durables, à rebours de la libéralisation des marchés, du tout-privé et d’une économie hors-sol.
Le nouveau rapport de l’AITEC vient de sortir ! Fondé sur une étude de 2017, il analyse les processus de résistances et les alternatives locales à la libéralisation, mis en œuvre par des collectivités locales désireuses de reprendre la main sur leurs territoires face aux marchés et aux promoteurs privés, afin de mener des politiques publiques de transition démocratique et écologique.
INFO PRESSE Collectif Stop CETA / TAFTA
Au-delà des actions de relations publiques des gouvernements français et canadien et des tentatives de la Commission européenne pour qu’il soit perçu comme un accord progressiste, le CETA reste ce qu’il a toujours été : un assaut contre la démocratie, contre les travailleurs, contre les consommateurs, et contre l’environnement, incompatible avec l’accord de Paris.
En mai dernier, Emmanuel Macron laissait entendre qu’il pourrait écouter les experts et changer d’avis sur le CETA... Demain, il s’apprête à laisser passer l’application provisoire du traité.