Un tour de magie qui ne change rien à l’économie générale de l’accord UE-Mercosur
Révélations : Le document que la Commission européenne propose afin de ressusciter l’accord UE-Mercosur a fuité dans la presse et l’économie générale de l’accord reste totalement inchangée.
Les organisations de la société civile dénoncent l’opacité, le secret et le manque de transparence avec lesquels la Commission européenne tente de ressusciter l’accord UE-Mercosur
La Commission européenne et plusieurs Etats-membres de l’UE souhaitent profiter de l’élection de Lula au Brésil pour ressusciter l’accord de libéralisation du commerce entre l’UE et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay). Depuis 2019, ce projet d’accord avait de fait été gelé en raison de la mobilisation de la société civile dénonçant ses conséquences tant sur le plan écologique et social, qu’en termes de violations des droits humains, et en raison de la situation politique au Brésil. Mais le processus de finalisation et de ratification de l’accord va reprendre au premier semestre 2023. Le collectif Stop CETA-Mercosur (https://www.collectifstoptafta.org/), auquel participe l’Aitec, appelle les organisations de la société civile, les citoyennes et citoyens, les collectivités territoriales et les élus à se mobiliser pour l’empêcher.
Déclaration des organisations paysannes européennes et sud-américaines contre l’accord UE-Mercosur.
OFFICIEL : le retrait de la France du Traité sur la Charte de l’Energie prendra effet à compter du 8 décembre 2023 (délai d’un an).
La France a officiellement notifié sa volonté de retrait du Traité sur la charte de l’énergie (TCE), qui sera effective dans un an. Une vingtaine d’organisations françaises de la société civile appellent le gouvernement à oeuvrer pour un retrait conjoint et coordonné de l’ensemble des Etats européens et de l’UE de ce traité si nocif.
La Commission européenne a annoncé ce vendredi 9 décembre avoir finalisé les négociations pour un nouvel accord de libéralisation du commerce et de l’investissement entre l’UE et le Chili. Présenté comme un levier de croissance économique et d’accès privilégié pour l’UE aux matières premières exploitées au Chili (lithium, cuivre...), cet accord vient approfondir la mondialisation néolibérale et productiviste pourtant source d’aggravation des nombreuses crises actuelles et vivement rejetée (...)
210 organisations de la société civile appellent les gouvernements et les décideurs européens à s’opposer à la démarche de la Commission européenne visant à accélérer la ratification et la mise en oeuvre les accords de libéralisation du commerce entre l’UE et l’Amérique latine en contournant les parlements nationaux et en supprimant le droit de veto des États membres : « Non à ce coup de force antidémocratique ».
"C’est un moment historique pour le climat : c’est l’une des toutes premières fois que des règles ou institutions nés avec la mondialisation sont officiellement reconnues comme antinomiques avec la lutte contre le réchauffement climatique."