Communiqué de presse des collectifs Stop CETA-MERCOSUR et Or de question

Communiqué de presse des collectifs Stop CETA-MERCOSUR et Or de question
Le 31 juillet, le parlement chypriote a rejeté le CETA à une écrasante majorité : 37 députés ont voté contre, et seulement 18 pour. C’est une victoire pour les opposant.e.s au CETA mobilisé.e.s depuis des années. Peu de médias ont évoqué ce revers pour la Commission européenne et le (...)
Il y a un an tout juste, c’est une majorité divisée (50 abstentions, 10 contre) (voir le document "qui a voté quoi ?" du collectif Stop CETA Mercosur) qui votait en faveur du CETA en procédure accélérée à l’Assemblée nationale. Depuis, la procédure accélérée a été congelée et le (...)
Ce lundi 15 avril, le Conseil des ministres européen de l’agriculture et de la pêche a approuvé l’ouverture des négociations commerciales entre l’UE et les Etats-Unis ainsi que le contenu des mandats de négociation.
Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi 11 avril vouloir voter contre l’ouverture de négociations commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne, sans s’être donné les moyens de réellement empêcher qu’elles aient lieu. Opportuniste, cette décision cache mal l’inconstance de Paris en la matière : Donald Trump sert à nouveau d’alibi à Emmanuel Macron pour verdir son image à la veille des élections européennes.
Ce jeudi 14 mars, les députés européens se prononcent sur la réouverture de négociations commerciales entre les Etats-Unis et l’Union européenne. Bloqué il y a trois ans dans un contexte de fortes mobilisations citoyennes, le TAFTA va-t-il revenir par la fenêtre sous une nouvelle forme ? (...)
Les Amis de la Terre, l’Aitec et Corporate Europe Observatory ont actualisé le rapport "La Monumentale arnaque du CETA".
Au-delà des actions de relations publiques des gouvernements français et canadien et des tentatives de la Commission européenne pour qu’il soit perçu comme un accord progressiste, le CETA reste ce qu’il a toujours été : un assaut contre la démocratie, contre les travailleurs, contre les consommateurs, et contre l’environnement, incompatible avec l’accord de Paris. De plus, les juges de la Cour de justice de l’Union européenne n’ont toujours pas rendu leur avis sur la compatibilité du chapitre investissement du CETA avec le droit européen. Ce serait une grave erreur que de ratifier le CETA.
En mai dernier, Emmanuel Macron laissait entendre qu’il pourrait écouter les experts et changer d’avis sur le #CETA... Demain, il s’apprête à laisser passer l’application provisoire du traité.
Découvrez notre contre-rapport collectif pour dire NON à un traité aux (...)
Alors que le CETA devait entrer en application provisoire au 1er juillet, les négociations sur les quotas d’importation du fromage, les complications concernant les médicaments génériques, et les transpositions dans les lois provinciales du Canada l’ont à nouveau repoussée.
Emmanuel Macron a quant à lui annoncé qu’il nommerait une commission d’experts pour évaluer le CETA et, le cas échéant, demander sa renégociation.
Pour la Cour de justice de l’Union européenne, les accords commerciaux de l’UE incluant des clauses sur l’investissement ou sur le règlement des différends investisseurs-États relèvent bien de la compétence partagée de l’UE et des États, et ne peuvent être approuvés sans l’implication des États-membres.
La Cour de justice de l’UE a rendu sa décision ce matin : les accords commerciaux de nouvelle génération sont bien de compétence partagée entre UE et États membres, notamment car certaines dispositions relatives à l’investissement demeurent des prérogatives régaliennes. Et nos détracteurs de s’écrier "ça ne change rien pour le #CETA, circulez y a rien à voir".
L’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, le CETA, a été signé en octobre et voté au Parlement européen le 15 février. Bien qu’une large partie du traité fasse l’objet d’une « application provisoire » dès cet été, il ne pourra entrer en vigueur, pleinement et définitivement, qu’une fois qu’il aura été ratifié par l’ensemble des États membres de l’UE.
Signez et faites signer l’initiative citoyenne Stop CETA pour empêcher sa ratification par la France.