Définition provisoire du droit à la ville -AITEC
Publié par AITEC, Jean-François Tribillon, le 22 octobre 2016.
Définition provisoire du droit à la ville
Proposée par J-F Tribillon, pour l’Aitec
Paris le 22 octobre 2016
(en italiques quelques commentaires d’accompagnement)
« Définition (provisoire) du droit à la ville (à convenir entre nous en attendant mieux dont notamment Habitat 4)
« Le droit à la ville est le droit de chacun :
– de trouver dans la ville la place qui lui revient au titre des droits humains (des droits de l’homme)… (ces droits humains dans leur formulation classique et constitutionnelle sont terriblement abstraits et difficiles à manier comme tels, on suppose que ces droits humains sont l’objet d’une sorte de concrétisation urbaine, par le fait d’une réflexion globale –qui est à mener-, et aussi par le moyen de projets dans chaque ville –qui sont à concevoir- : ces chantiers d’urbanisation des droits humains ou droits fondamentaux sont à ouvrir, au moins le premier)
– au besoin en s’installant contre l’ordre établi formé de tous les droits urbains et normes d’urbanisme qui s’y opposeraient.
Le droit à la ville est attaché à la personne mais peut s’exercer associativement (par le canal d’une association) ou même être revendiqué solidairement par un ensemble de personnes afin de fonder des collectivités d’habitants (c’est important pour les conflits de relogement) ou de production de biens ou de prestations de services. »
La « collectivisation » indirecte par le recours à une association chargée de donner corps au droit à la ville revendiqué par des personnes est plus facile juridiquement à imaginer que la revendication solidaire qui implicitement veut dire en gros « tous pour un et un pour tous », ou les droits attachés aux personnes ne sont considérés comme satisfaits que si toutes les personnes du groupe obtiennent satisfaction : politiquement on voit bien ce que ça veut dire, mais juridiquement ?