C’est ce lundi 9 novembre que les ministres du commerce des pays de l’UE, réunis en vidéoconférence, devaient enclencher le processus de ratification de l’accord de libéralisation du commerce entre l’UE et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay). Cela n’est pas le cas : alors que la présidence allemande de l’UE en avait fait une priorité, aucun vote n’a eu lieu en raison des trop vives oppositions exprimées dans de nombreux pays. C’est une première victoire qui en appelle d’autres.
L’accord de libéralisation du commerce entre l’UE et les pays du Mercosur est loin d’être enterré : les ministres du commerce des États-membres de l’UE, qui se réunissent ce lundi 9 novembre, ne veulent pas « jeter à la poubelle 10 ans de travail » et tentent de sauver un accord pourtant profondément rejeté par l’opinion publique. Les organisations de la société civile européenne et du Mercosur organisent une « semaine de pression » du 2 au 9 novembre pour exiger l’abandon pur et simple de ce projet d’accord et affirmer que de simples modifications cosmétiques ne sauraient être acceptées : le temps est venu de revoir en profondeur la politique commerciale européenne.
Alors qu’Emmanuel Macron multiplie les prises de paroles sur l’Accord UE-Mercosur, le collectif national Stop CETA-Mercosur rappelle combien il est urgent que Paris fasse à Bruxelles ce qu’il annonce à Paris.
L’AITEC apporte son soutien total et inconditionnel aux ami.es du DAL et aux occupantes et occupants du 18 rue du Croissant pour leur relogement et demande la transformation du 18 rue du Croissant en logement social.
Aux côtés d’autres organisations, l’Aitec est signataire d’une tribune parue ce mercredi 8 juillet dans Libération, soulignant l’importance des relocalisations face à l’insoutenable mondialisation néolibérale et productiviste.
Plus de 630 organisations de 90 pays différents sonnent l’alarme ! Face à la pandémie de Covid-19, certains gouvernements ont pris des mesures pour sauver des vies, endiguer la pandémie, protéger les emplois, lutter contre les catastrophes économiques et veiller à ce que les besoins fondamentaux des populations soient couverts. Déjà, des bureaux d’avocats démarchent des investisseurs privés pour les encourager à poursuivre les pouvoirs publics devant une justice parallèle afin de réclamer (...)
L’Allemagne, qui prend la présidence de l’UE ce 1er juillet pour six mois a fait de la finalisation de l’accord UE-Mercosur une de ses priorités. Face à cela, ce sont 265 organisations de la société civile qui ont endossé une lettre ouverte aux Etats-membres de l’UE pour les appeler à rejeter cet accord UE-Mercosur.
Le peu connu traité sur la charte de l’énergie (TCE) est un obstacle majeur pour empêcher les politiques de transition énergétique dont nous avons besoin. De nombreuses organisations, dont l’Aitec, appellent à se mobiliser contre ce Traité.
Ce mardi 28 avril, la Commission européenne a annoncé avoir finalisé des négociations en matière de commerce et d’investissement avec le Mexique. Alors que la pandémie de coronavirus révèle au grand jour les fragilités économiques, sociales et sanitaires engendrées par la mondialisation, et que chaque jour des voix s’élèvent pour appeler à « produire davantage en Europe », la Commission poursuit, comme si de rien n’était, son agenda agressif d’approfondissement de la mondialisation néolibérale en négociant des accords à tour de bras. Le collectif Stop Tafta/Ceta, avec ses partenaires appelle à cesser immédiatement ces négociations et à procéder à une relocalisation écologique et solidaire des activités économiques.
Dans une lettre ouverte, plus de 250 organisations de la société civile, syndicats, ONG, collectifs citoyens, issues de 150 pays appellent l’ensemble des Etats ainsi que l’OMC à cesser immédiatement toutes les négociations en cours portant sur des projets d’accord de commerce et d’investissement : alors que la pandémie de Covid-19 frappe une très grande part des pays de la planète et que partout, les gouvernements sont confrontés à des pénuries de fournitures médicales (masques, respirateurs, tests, médicaments), il serait inconcevable de poursuivre des négociations dans ces conditions.