Les organisations de la société civile renouvellent leur appel à sortir de ce Traité d’ici à la COP26 : « on ne peut prétendre être à la pointe du combat climatique et être toujours engagé par ce Traité qui protège les investissements dans les énergies fossiles »
Dans une lettre ouverte adressée à la Commission européenne et au gouvernement français, plusieurs dizaines d’organisations françaises appellent à ce que l’accord UE-Mercosur soit définitivement abandonné et à ce que la Commission et les États-membres mettent fin aux efforts actuellement entrepris pour tenter de le sauver. Le parlement est également appelé à suivre l’exemple autrichien et à adopter une résolutions indiquant que les parlementaires n’approuveront pas cet accord.
Ascent Resources, une entreprise pétrolière et gazière britannique poursuit la Slovénie pour l’avoir obligée à réaliser une étude d’impact sur l’environnement avant de procéder à l’exploitation de gaz de schiste par fracturation hydraulique à proximité de ressources en eau. Il est urgent que l’UE et ses Etats-membres quittent ce Traité qui protège les pollueurs.
Il est temps de passer de la parole aux actes : la France ne doit plus seulement envisager un retrait du Traité sur la charte de l’énergie, mais pleinement s’engager dans cette voie avec les autres pays membres volontaires
Alors que les violations des droits humains dans le Xinjiang et à Hong Kong suscitent l’indignation internationale, l’Union européenne n’a pas renoncé à l’accord de libéralisation du commerce qu’elle a conclu avec la Chine fin décembre 2020. L’Aitec et Attac France publient un décryptage minutieux et informé du contenu de cet accord, et de ses annexes, mais aussi du contexte et des débats qu’il soulève.
Depuis des mois, des pays du Sud réclament la levée des brevets sur les vaccins, équipements et médicaments au sein de l’OMC, mesure que refusent les pays du Nord.
Le collectif national Stop CETA-Mercosur appelle le gouvernement à abandonner son double discours consistant à dire « Non » à Paris et à négocier à Bruxelles pour sauver l’accord. Il reprendra dans les jours prochains ses actions de mobilisation en ce sens
Pour nourrir le débat public, l’Aitec et Attac France publient une toute première analyse des six textes issus de cet accord d’investissement que la Commission a mise en ligne ce vendredi 22 janvier. Une note d’analyse plus détaillée, tant sur le contexte que sur le contenu de cet accord sera publiée dans les jours à venir.
À l’automne 2020, la Commission européenne et la présidence allemande de l’UE n’ont pas été en mesure de finaliser l’accord UE-Mercosur et ouvrir le processus de ratification. Cette première victoire n’a pourtant pas enterré ce projet d’accord. La Commission, soutenue par certains Etats-membres de l’UE favorables à l’accord, et avec le consentement de certains autres, dont la France, qui souscrivent à l’idée de le modifier à la marge, multiplie les initiatives pour sauver l’accord UE-Mercosur.
A l’occasion des 5 ans de l’Accord de Paris sur le climat et alors qu’un Conseil européen doit rehausser l’ambition climatique européenne, l’Aitec et Attac France publient une note qui montre comment le Traité sur le charte de l’énergie dissuade et/ou sanctionne les pouvoirs publics qui envisagent de réduire la place des énergies fossiles.