Par 401 voix pour, 192 voix contre et 40 abstentions, les députés européens, réunis à Strasbourg, ont donné leur aval aux accords de commerce et d’investissement entre l’UE et le Vietnam. Signés le 30 juin 2019 à Hanoi, ce sont les premiers accords soumis aux députés européens élus en mai dernier. En amont du vote, près de 70 organisations de la société civile, dont le collectif Stop Tafta/Ceta, avaient appelé les députés européens à ne pas ratifier ces accords.
Dans une déclaration publiée le 10 février 2020, 68 organisations de toute l’Europe demandent instamment aux membres du Parlement européen de ne pas ratifier les accords de libre-échange et d’investissement entre l’Union européenne et le Vietnam qui seront votés en plénière le 11 février. Elles déclarent que les accords UE-Vietnam ne répondent pas aux défis urgents auxquels l’UE et le Vietnam sont confrontés et qu’ils ne sont pas compatibles avec un "Green Deal" qui ferait de l’action écologique une véritable priorité. Alors que ces accords de commerce et d’investissement sont les premiers à être soumis au nouveau Parlement européen, ces organisations posent la question : "en 2020, pouvons-nous encore ratifier des accords commerciaux avec des pays qui ne respectent pas les droits humains et sociaux et qui ne respectent pas les libertés fondamentales" ?
Alors que le vote sur le CETA n’est toujours pas inscrit à l’ordre du jour du Sénat, les commissions des affaires européennes, des affaires étrangères et des affaires économiques vont auditionner Isabelle HUDON, ambassadrice du Canada en France, sur la mise en oeuvre de cet accord, ce mercredi 5 février 2020 à 16h30. Le collectif Stop CETA qui mène depuis des années, avec d’autres organisations, un inlassable travail d’interpellation, de plaidoyer et de mobilisation à ce sujet, interpelle les Sénatrices et Sénateurs dans le courrier suivant afin de rappeler combien "le CETA fait peser de lourdes menaces sur le monde agricole, la santé, l’emploi, les services publics, la démocratie ou encore l’urgence climatique".
Les 46 organisations françaises membres de cette campagne ont écrit au Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, Jean-Yves Le Drian, le 13 janvier dernier, pour le rencontrer afin de l’entretenir de ces exigences collectives et lui remettre la pétition. Nous attendons sa réponse.
Ce mardi 28 avril, la Commission européenne a annoncé avoir finalisé des négociations en matière de commerce et d’investissement avec le Mexique. Alors que la pandémie de coronavirus révèle au grand jour les fragilités économiques, sociales et sanitaires engendrées par la mondialisation, et que chaque jour des voix s’élèvent pour appeler à « produire davantage en Europe », la Commission poursuit, comme si de rien n’était, son agenda agressif d’approfondissement de la mondialisation néolibérale en négociant des accords à tour de bras. Le collectif Stop Tafta/Ceta, avec ses partenaires appelle à cesser immédiatement ces négociations et à procéder à une relocalisation écologique et solidaire des activités économiques.
Emmanuel Macron recevra pour la troisième année consécutive plus d’une centaine de dirigeants de multinationales au château de Versailles pour le sommet "Choose France", ce lundi 20 janvier 2020. Les organisations de la campagne "des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales" entendent rappeler que l’heure est à la régulation des activités des multinationales au nom de l’intérêt général.
La campagne "Stop à l’impunité - Des droits pour les multinationales - des règles pour les populations", dont le collectif Stop Tafta fait partie, appelle chacun.e à rejoindre les 670 000 signataires de la pétition et à faire connaître les cas emblématiques de ces entreprises qui défendent leurs intérêts particuliers contre l’intérêt général.
Ce mercredi 18 décembre après-midi, vous êtes invités à vous positionner en séance plénière du Parlement européen sur la compatibilité de l’accord de commerce UE-Mercosur avec la proposition de la Commission européenne pour un "Green Deal".
Par ce message, nous voudrions vous rappeler combien cet accord de commerce n’est pas, et ne peut pas être, compatible avec une politique résolue et ambitieuse en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Plus de 280 organisations de la société civile, dont 25 organisations françaises réclament aux Etats membres du Traité sur la Charte de l’énergie, dont la France, de mettre fin aux protections dont dispose le secteur des énergies fossiles, alors qu’un processus de révision de ce Traité débute ce 11 décembre à Bruxelles.
Le parlement autrichien vient de voter une résolution obligeant son gouvernement à s’opposer à l’accord UE-Mercosur. Néanmoins, des élections se tiennent ce 29 septembre, et le prochain Parlement pourrait revenir sur ce vote. Les opposants autrichiens aux accords de commerce et d’investissement invitent donc leurs alliés européens et sud-américains à ne pas se reposer sur ce vote et à poursuivre la mobilisation contre l’accord UE-Mercosur.