Le 3 juin 2014 la Commission des Affaires Européennes de l’Assemblée Nationale a auditionné un groupe d’associations coordonné par l’Aitec dans le cadre des négociations sur le TAFTA.
Un collectif d’organisations soussignées de la société civile, représentant des millions de membres à travers le monde, écrit aux ministres du Commerce pour exprimer leur ferme opposition aux négociations d’un Accord sur le commerce de services (ACS) plurilatéral.
La décision du Commissaire K. De Gucht - le 21 janvier dernier - de suspendre pour trois mois les négociations sur le volet « investissements » du projet de Partenariat transatlantique sur le commerce et les investissements (communément appelé TTIP, son acronyme anglais) pourrait sonner comme un début de victoire pour les millions de citoyens qui envisagent avec grande inquiétude la conclusion d’un accord de libre-échange entre l’UE et les USA.
L’appel du collectif Stop TAFTA
A l’occasion du sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité en Afrique, l’Aitec ainsi que plusieurs de ses partenaires ont adressé une lettre au gouvernement français.
Fin 2012, a été publiée la version française « S2B reader », guide visant à fournir une analyse critique des éléments clés des politiques commerciales et d’investissement de l’Union européenne et des intérêts commerciaux qu’elles servent. A travers cette petite contribution au débat, le réseau S2B espère contribuer au développement d’une vision alternative de ce que pourrait être une autre Europe dans le monde et au renforcement d’alternatives au modèle de développement économique actuel.
Le 11 décembre 2012, le Parlement européen a voté la ratification de l’Accord de libre-échange entre l’Union européenne, la Colombie et le Pérou, et l’Accord d’association entre l’Union européenne et l’Amérique centrale, malgré l’opposition depuis plus de 4 ans de plus de 160 organisations européennes et latino-américaines. Nos organisations associatives et syndicales ont alerté à plusieurs reprises le gouvernement français et les eurodéputés sur les conséquences dramatiques de ces accords pour les droits de l’Homme, les droits sociaux, les droits des peuples autochtones et des paysan-ne-s, l’environnement, et l’intégration régionale de ces pays.
Alors que les délégations européennes et canadiennes se retrouvent aujourd’hui à Bruxelles pour poursuivre la négociation d’un chapitre portant sur la protection de l’investissement dans l’Accord économique et commercial global (AECG/CETA), les groupes de la société civile transatlantique exigent que ce chapitre soit entièrement retiré, considérant ce dernier comme un affront à la démocratie, une attaque envers l’indépendance du système judiciaire, ainsi qu’une menace pour le changement climatique et notre environnement.
Alors que s’est ouvert hier la deuxième session de négociation d’un Pacte transatlantique sur le commerce et l’investissement (PTCI) entre les États-Unis et l’Europe, l’Aitec et Attac alertent sur les risques qu’implique un tel accord pour les droits fondamentaux des citoyens d’Europe et d’Amérique. Elles publient à cette occasion une lettre d’interpellation adressée à la Ministre du commerce extérieur N. Bricq demandant au gouvernement de suspendre leur engagement dans ce processus tant qu’un véritable débat public n’a pas eu lieu et que les documents négociés et positions du gouvernement français ne sont pas rendus publics.